Dans le plan « Ma santé 2022 », une mesure concerne le financement au forfait de l’insuffisance rénale chronique qualifiée par certains comme une « révolution dans le financement de la prise en charge des maladies rénales ».
« Il n’y aura plus de paiement [de l’hôpital par l’Assurance-maladie] à chaque consultation, mais un forfait pour solde de tout compte, charge à l’hôpital de faire en sorte que ses patients n’aient pas besoin de revenir vingt fois », indiquait-on à l’Elysée.
De nombreux rapports – Cour des comptes, Assurance-maladie, Haute autorité de santé – ont montré ces dernières années que le système annuel de financement de la dialyse est un frein au développement des bonnes pratiques. La tarification à l’activité (T2A), qui date de 2007, consistant à facturer chaque acte, et non plus à avoir un budget global, pousse les soignants à multiplier les examens les plus coûteux. L’insuffisance rénale chronique est emblématique de ces dysfonctionnements. [Le Monde.fr]